Nous vivons à une époque où l’alimentation est très étudiée et remise en question : les OGM, les agents de conservations, les additifs, l’agriculture biologique, les allergies, les intolérances, le sel, les gras. La liste est longue.

Chez nous, c’est pour essayer de guérir la fatigue, la dépression, les migraines, les sautes d’humeurs, l’asthme et l’eczéma que nous avons décidé de changer notre alimentation. C’est en consultant un pédopsychiatre et une naturopathe que nous avons eu l’idée d’essayer un régime comme celui-là (ils nous avaient conseillé une diète sans gluten, sans produits laitiers et sans sucre). Nous avons aussi lu le livre "Gut and Psychology Syndrome" qui donne des explications détaillées sur ce qui se passe dans le système digestif et comment les aliments peuvent influencer la santé mentale et le système nerveux (incluant des problèmes comme ADHD et l'autisme).

Plusieurs personnes m'ont dit qu’ils seraient intéressés à faire ce régime mais qu’ils ne savaient pas quoi manger ou par où commencer. Quelques personnes m’ont demandé d’écrire un livre de recettes. Alors voilà, je vous offre les secrets culinaires de notre guérison!

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Principes de base de notre diète:

1- Aucun aliment contenant du gluten ou des produits laitiers (de façon stricte). Si on veut voir une différence, il faut le faire pendant au moins plusieurs semaines (sans tricher). Ça peut même prendre jusqu'à un an pour voir une amélioration.
2- Peu de sucre: les desserts, idéalement c'est seulement une fois ou deux par semaine maximum ou lors des occasions spéciales (limitées à quelques fois par année).
3- Beaucoup de légumes et de fruits crus (chaque jour).
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Extraits intéressants

Extrait d'un texte intéressant trouvé sur le web:


"Des recherches menées en milieu psychiatrique ont en effet montré que la consommation régulière de gluten engendre des troubles neurologiques. Au Brain Bio Center de Princeton (USA), Carl Pfeiffer et Pierre Gonthier ont mis en évidence le lien entre l'ingestion de gluten et les altérations de l'humeur. Dès 1979, dans un article du Lancet, le Dr Curt Dohan (Pennsylvanie,USA) accusait le gluten d'être un facteur aggravant de la schizophrénie, confirmant ainsi les travaux précédents de Graff et Handford (1961) et du Dr Lauretta Bender (1966). Toutes ces études rejoignent les nombreuses constatations empiriques des nutritionnistes ou des... éleveurs. Les aviculteurs, par exemple, savent bien que les volailles régulièrement nourries au blé deviennent plus agressives. Lorsqu'elles reçoivent des rations importantes, elles en arrivent à s'entretuer à coups de bec. Selon le Dr Jacques Fradin et les travaux de Bruno Comby (chercheur en nutrition), une alimentation adaptée qui supprime totalement les céréales cuites à gluten conduit ,en moins de trois semaines, à une diminution de l'excitation endogène. Celle- ci est à l'origine des faux stress comme les peurs, les déprimes ou la nervosité dont on ne peut identifier aucun stimuli extérieur."
(Source: http://www.vajra.be/index.php/Sante/vivre_sans_gluten consulté le 22 octobre 2011)
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Extraits du livre du Dr. Jean Seignalet ("L'alimentation ou la troisème médecine")


"(...) Si les substances les plus redoutables sont clairement les laits animaux et les céréales, d'autres aliments peuvent s'avérer toxiques chez une minorité de sujets. Quelquefois le malade s'en aperçoit lui même et vient signaler qu'il ne tolère pas la viande ou le riz par exemple. Quand le malade n'a rien remarqué, tout en conservant le régime hypotoxique faire des essais d'exclusion pendant un mois : * Premier mois : exclusion de la viande. * Deuxième mois : exclusion du riz. * Troisième mois : exclusion des fruits secs. etc. (...)"


"(...) L'abandon des céréales et des produits laitiers fait craindre à certains malades d'avoir une alimentation carencée dans certains domaines. Ils peuvent être complètement rassurés. Le régime ancestral apporte dans d'excellentes proportions glucides, lipides et protides. Il est riche en minéraux et en vitamines, ces dernières étant abondantes dans les produits crus. Contrairement à une opinion répandue, la suppression du lait et de ses dérivés n'entraîne pas une carence d'apport en calcium, ni une tendance plus forte à l'ostéoporose. Ceci est logique, car : * Le lait apporte certes de grandes quantités de calcium, mais la grande majorité de ce calcium n'est pas absorbé, car il précipite sous forme de phosphate de calcium, qui est ensuite éliminé avec les selles. Ceci est heureux, car le lait de vache contient beaucoup trop de calcium par rapport aux besoins de l'homme. * Les légumes et les fruits amènent des quantités de calcium suffisantes. (...)"


"(...) Les atteintes psychiatriques graves, comme la dépression nerveuse endogène, la schizophrénie ou l'Alzheimer ne sont pas pour moi d'origine psychique. Les troubles psychiatriques ne sont que l'expression d'un encrassage du cerveau par des molécules nocives. Le cerveau n'est pas seulement la région qui sert à penser. C'est aussi un organe qui peut souffrir tout comme un foie, une bronche ou une articulation. Les grands désordres psychiatriques me semblent somatopsychiques et non psychosomatiques. On connaît les limites des benzodiazépines, des antidépresseurs et autres médications dans ces états chroniques. (...)"